Pour en finir avec la précarité énergétique

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Sortir précarité énergétique
12 minutes  de lecture
Auteur Ariane Dumont Auteur : Ariane Dumont

“Ne pas laisser les lumières inutiles allumées”, “éteindre la box Internet quand vous n’en avez pas besoin”, “éteindre complètement les appareils au lieu de les laisser en veille” : les conseils pour faire des économies d'énergie ne manquent pas.

Ici, telle liste vous conseille d’installer un réducteur de débit sur vos robinets pour consommer moins d’eau chaude, et donc moins d'énergie. Là, un top 10 des écogestes vous recommande d’utiliser le programme Éco de votre lave-vaisselle et de ne le lancer que quand il est vraiment plein.

Mais pour les 5,6 millions de ménages en situation de précarité énergétique que compte la France*, la situation est généralement bien plus grave. Elle ne sera pas améliorée en éteignant la box Internet la nuit.

Pour qu’un ménage soit considéré comme en précarité énergétique, il faut que ses dépenses énergétiques soit supérieures à 8 % de ses revenus et que son revenu par unité de consommation (UC) soit inférieur au 3e décile de revenu par UC, soit les 30 % des ménages les plus modestes : c’est ce qui permet de mesurer le taux d’effort énergétique d’un foyer.

L’ONPE (Observatoire national de la précarité énergétique) retient également d’autres indicateurs, comme celui sur le ressenti du froid. Son dernier tableau de bord sur la précarité énergétique, publié en mars 2023, est sans appel.

Ainsi, ce sont 22 % des Français qui ont déclaré avoir souffert du froid au cours de l’hiver 2021-2022. Ces chiffres se sont aggravés avec l’augmentation des prix de l'énergie. La tendance se confirme du côté du médiateur national de l'énergie, qui interroge chaque année les consommateurs dans le cadre de son baromètre annuel.

Le dernier baromètre révèle ainsi que 79 % des Français ont baissé le chauffage pour éviter des factures trop élevées. Un an plus tôt, le taux était de 69 %.

Derrière ces chiffres, on trouve des histoires. Souvent, des accidents de vie. Un chômage de longue durée, un accident du travail, un décès… Mais régulièrement aussi, un emménagement dans un logement apparemment en bon état mais qui se révèle rapidement impossible à chauffer : une passoire thermique.

Alors, les salaires qui suffisent à couvrir le loyer ou le crédit, les courses et le quotidien, se révèlent impuissants à suivre des factures d'énergie démesurées et en perpétuelle augmentation. Les radiateurs sont ouverts à fond pour atteindre une température décente dans le logement. Et les échéanciers sont suivis d’une facture de régularisation à trois ou quatre chiffres.

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Précarité énergétique

Privilégier une approche globale pour une amélioration durable

Pour sortir de cette situation de précarité énergétique, multiplier les écogestes ne suffira donc pas. Quand il est question d’humidité sur les murs et de moisissures, de deux robes de chambre enfilées par-dessus un pyjama pour passer la nuit, ou de radiateurs d’appoint pour chauffer péniblement une pièce à 16°C, il faut aller bien plus loin que cela.

La plupart du temps, on pense d’abord à changer son chauffage. Malheureusement, cela reste très insuffisant. La priorité, c’est l’isolation.

En 2022, 46 % des dossiers financés par MaPrimeRénov' (hors MaPrimeRénov' Sérénité) étaient des ménages très modestes. Une victoire ? Dans le top 3 des gestes de travaux financés par MaPrimeRénov' chez les ménages très modestes, on ne trouve de l’isolation nulle part : ce ne sont que des gestes de chauffage.

Même son de cloche chez les ménages intermédiaires et modestes. À vrai dire, il faut se tourner vers les ménages aux revenus supérieurs pour trouver enfin de l’isolation :

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MaPrimeRenov gestes travaux 2022

Bilan MaPrimeRénov' 2022 communiqué par l'Anah, disponible sur anah.gouv.fr

Sauf que changer son système de chauffage dans une maison mal isolée, c’est mettre un pansement sur une blessure par balle.

Le calcul est simple : si vous installez un chauffage plus performant ou plus puissant parce que vous avez froid chez vous, vous n’allez certainement pas réduire vos factures d'énergie - au contraire. Vous allez chauffer davantage, donc augmenter vos dépenses en énergie, mais pas traiter les fuites thermiques. La chaleur va continuer de s'échapper de votre intérieur.

À la fin de l’année 2022, l’ONPE a publié une étude portant sur 30 ménages en situation de précarité énergétique, suivis pendant un an. Et le suivi de ces foyers est très clair : un remplacement du ballon d’eau chaude, un changement de chauffage ou de nouvelles fenêtres ne permettent pas, seuls, une sortie durable de la précarité énergétique.

C’est qu’il convient de traiter les problèmes de fond avec une approche globale : isolation, ventilation, chauffage. Ce n’est qu'à ce prix qu’il est possible d’agir vraiment sur la qualité thermique générale d’une habitation.

Au-delà des aides, la nécessité d’un accompagnement

Pour supprimer ces passoires thermiques, il faut donc changer d’approche. Mais pour les ménages en précarité énergétique se posent deux problèmes :

  1. Des travaux d’isolation ou de rénovation globale coûtent bien plus cher qu’un chauffage d’appoint (ou même qu’un changement de système de chauffage, déjà coûteux pour un ménage modestes)
  2. Ces ménages sont généralement mal informés

La solution pour en finir avec la précarité énergétique, c’est un accompagnement social, technique et financier. Et malheureusement, ce n’est pas si simple…

Les principales aides disponibles

Sur le plan financier d’abord, les ménages modestes et très modestes, souvent les plus touchés par la précarité énergétique, bénéficient d’une aide spécifique à la rénovation globale : c’est MaPrimeRénov' Sérénité.

Pour y avoir droit, il faut que les travaux de rénovation du logement permettent un gain énergétique d’au moins 35 %. Imaginez le gain de confort et les économies sur les factures !

Le financement de MaPrimeRénov' Sérénité a augmenté au 1er octobre 2023. Pour les ménages aux revenus modestes, l’aide peut couvrir jusqu'à 50 % du montant des travaux (contre 35 % auparavant). Pour les ménages aux revenus très modestes, cela va jusqu'à 65 % des travaux (50 % jusque-là).

À cela il est possible d’ajouter un bonus de sortie de passoire thermique ou un bonus BBC (pour Bâtiment Basse Consommation), de 1500 € chacun. Tout cela est cumulable.

Naturellement, cela laisse une somme à payer, hors de portée pour des ménages modestes. Il faut donc compléter ce dispositif, qui constitue la principale aide de l'État, avec d’autres subventions. La principale est le dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), aussi connus sous le nom de prime énergie.

Là, deux options :

Il faut néanmoins être vigilant à bien répondre aux conditions de l’aide, car les CEE sont régis par des fiches d’opérations précises. Dans le cas du Coup de pouce Rénovation globale, des gains de consommation minimaux sont fixés.

Bon à savoir

Un prêt à taux zéro ou des aides locales, qui dépendent de votre lieu de résidence, peuvent aussi être ajoutés à ces deux dispositifs principaux pour diminuer autant que possible votre reste à charge ou vous aider à étaler le paiement de vos travaux.

Notez qu’il est évidemment possible de n’entreprendre “que” des travaux d’isolation. Dans ce cas, le dispositif classique MaPrimeRénov' est disponible pour les ménages modestes et très modestes, ainsi d’ailleurs que pour les ménages intermédiaires. Les ménages supérieurs, eux, ne pourront pas en bénéficier.

Le montant de l’aide pour de l’isolation dépend du type d’isolation et de votre catégorie de revenus. Nous vous conseillons de vous référer à notre article complet pour prendre connaissance des différents éléments relatifs à ce financement. Vous y retrouverez tous les tableaux, règles, plafonds, etc.

Par ailleurs, vous pouvez aussi bénéficier des Certificats d'Économies d'Énergie pour financer des travaux d’isolation seuls.

Pour résumer, le problème n’est pas vraiment que les aides n’existent pas. Le souci vient plutôt de la lenteur du système, du manque de connaissance des foyers, de la complexité des démarches administratives. Et puis, aussi, de la question du reste à charge et de la nécessité d’avancer les fonds.

Car, il faut le dire, le remboursement par l’Anah du montant de MaPrimeRénov' auquel vous êtes éligible peut prendre des mois. Et pour les ménages précaires, ce n’est tout bonnement pas envisageable.

Bon à savoir

Il existe des avances d’aides, qui se sont un peu améliorées avec les dernières réformes, mais restent partielles et ne sont pas automatiques. Mais certaines entreprises peuvent avancer les fonds à votre place. C’est le cas d’isglö, qui déduit directement les aides de votre facture de travaux.

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Accompagnement précarité énergétique

La question de l'accompagnement

Le problème, c’est aussi l'écueil psychique que représente la précarité énergétique. On l’a dit : derrière l’inconfort et le froid, il y a des humains. Il y a des galères du quotidien, des budgets restreints, des files d’attente à l’aide alimentaire, des enfants.

L'écho qui se fait chez ces ménages, c’est souvent une lassitude. On s’habitue à devoir enfiler ses deux robes de chambre l’une sur l’autre parce que le parcours épineux d’une rénovation énergétique représente une montagne supplémentaire à laquelle on n’a pas le courage de s’attaquer.

Une rénovation énergétique, c’est une tâche considérable. C’est une tâche complexe et coûteuse, un reste à charge qui effraye, des démarches interminables et compliquées. Bref : ça décourage.

Sauf que la précarité énergétique n’est pas qu’un enjeu de confort. C’en est aussi un de santé. Différents travaux** ont été réalisés sur la question, montrant les conséquences sanitaires de la précarité énergétique : une surmortalité hivernale d’abord, mais aussi un ensemble de pathologies comme l’asthme, des problèmes respiratoires, de l’arthrose, etc.

C’est sans parler des problèmes psychiques, car la précarité énergétique use. L’inconfort use. Ils génèrent de la fatigue, du stress, de l’angoisse.

Nous ne parlerons même pas de l’aspect écologique de la rénovation énergétique. Face à la précarité énergétique, il est avant tout question de décence et de salubrité - pas de décarbonation.

C’est pour lutter contre ce découragement, pour franchir la barrière que représente cet épuisement psychique, qu’un accompagnement des ménages en précarité énergétique est absolument indispensable. Essentiel.

Il doit couvrir plusieurs volets :

  • Sur le plan technique : aider le ménage à identifier les failles de son logement et les travaux nécessaires, prioriser ces derniers
  • Sur le plan financier : accompagner le foyer dans l’identification des aides diverses dont il peut profiter pour réduire son reste à charge, et l’aider à les obtenir
  • Sur le plan administratif : apporter un appui dans l'élaboration des dossiers de demandes d’aides

Pour répondre à ces enjeux, l'État rend progressivement obligatoire Mon Accompagnateur Rénov', un dispositif d’accompagnement fourni par un professionnel agréé par l’Anah (Agence Nationale de l’Habitat). Ceci étant, il ne sera pas non plus gratuit. Reste à voir aussi s’il répondra vraiment à tous les enjeux d’une sortie de précarité énergétique…

D’autres dispositifs d’accompagnement sont envisageables, et même recommandés pour être bien informé et appuyé : SOLIHA (réseau associatif au service de l’habitat), GRAAL (Groupe de Recherche pour l’Aide et l’Accès au Logement), REH (Réseau Éco Habitat) sont autant d’options à votre disposition.

Il peut être judicieux de commencer par voir une assistante sociale. Celle-ci peut à la fois vous orienter vers les bons acteurs, mais aussi vous aider sur certains sujets : avance des fonds pour les travaux, factures impayées, etc.

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Etude de cas renovation energetique

Étude de cas : la rénovation d’un ménage très précaire

Mais malgré ces constats, une question reste épineuse : celle du reste à charge, la somme qu’il reste à payer une fois les aides financières déduites de la facture. De façon réaliste, un ménage précaire ou très précaire peut-il vraiment imaginer financer une rénovation énergétique ?

Prenons le cas des Dupont***, un couple qui vit en Ille-et-Vilaine avec ses deux enfants de 8 et 4 ans. Ils habitent une maison individuelle de 75 m², construite au milieu des années 1970. Depuis la naissance des enfants, madame Dupont ne travaille pas. Ils n’ont que les revenus de monsieur et appartiennent à la catégorie de revenus “très modeste” selon l’ANAH.

La maison des Dupont est une vieille maison qui n’a pas été rénovée, encore chauffée par une chaudière au fioul. Il fait froid en hiver et ils ont des problèmes d’humidité. Leur maison est ce qu’on appelle une passoire thermique, classe énergétique G.

Tous les ans, la famille Dupont doit payer plus de 4000 € en factures d'énergie, dont la majorité pour s’alimenter en fioul. C’est beaucoup trop par rapport aux revenus du ménage. Ils font partie des foyers en précarité énergétique.

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Etiquette energetique avant travaux

Pour améliorer sensiblement leur confort, diminuer drastiquement leurs factures et ainsi les sortir de la précarité énergétique, il faut envisager une rénovation globale de leur maison :

🏠 Isolation des combles et isolation des murs par l’extérieur
🪟 Remplacement des menuiseries extérieures pour du double vitrage
🌬️ Installation d’une VMC double flux
🌡️ Remplacement de la chaudière fioul par une pompe à chaleur air-eau

Ces travaux permettraient aux Dupont :

  • De sortir du statut de passoire thermique pour obtenir un logement dit très performant
  • De faire plus de 80 % d'économies d'énergie
  • D'économiser plus de 3000 € sur leurs factures
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Etiquette energetique cas renovation
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Economies factures renovation

Il s’agit évidemment de travaux coûteux, estimés à plus de 50 000 €. Alors comment un ménage précaire peut-il financer une telle rénovation énergétique ?

Avec ce projet et leur profil, les Dupont peuvent espérer activer 5 aides financières différentes, pour un montant d’environ 52 000 € :

  • MaPrimeRénov' Sérénité, pour un montant de 22 750 €
  • Le bonus Sortie de passoire thermique, d’un montant de 1500 €
  • Le bonus BBC, d’un montant de 1500 €
  • La prime Coup de pouce Rénovation globale, dans le cadre du dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie, pour un montant de plus de 11 000 €
  • Une aide locale (ici le dispositif Éco Travo de la métropole de Rennes) de 15 000 €

Reste un problème de taille : notre fameux reste à charge. En effet, le cumul des aides financières ne peut couvrir que jusqu'à 90 % du montant total des travaux. Or les 10 % restants sont un frein important pour les ménages précaires.

Pour couvrir ce reste à charge, les Dupont auront plusieurs options :

  • Un prêt bancaire “classique” avec intérêts
  • Un prêt à taux zéro (éco-PTZ), cumulable avec MaPrimeRénov' (et autres dispositifs) mais proposé par peu d'établissements bancaires
  • Un Prêt Avance Rénovation, garanti par l'État à hauteur de 75 % et réservé aux ménages modestes ou très modestes, cumulable avec les aides à la rénovation

S’ils empruntent la totalité du reste à charge, soit 10 % du montant de leurs travaux, à un taux de 3 % sur 15 ans, ils devront rembourser 44 € par mois. Mais en contrepartie, ils réduiront leurs dépenses d'énergie de 608 à 124 € par mois.

C’est 484 € d'économies par mois sur ces 15 ans, avec un retour sur investissement au bout de 3 ans, même en empruntant 6300 €.

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Dépenses énergétiques rénovation
Le saviez-vous ?

Il peut exister d’autres options pour financer ce reste à charge : STOP Exclusion Énergétique a par exemple créé un fonds pour financer le reste à charge des foyers les plus modestes. Vous pouvez aussi demander des avances d’aides. N’hésitez pas : faites-vous accompagner !

Vous l’aurez compris : pour sortir de la précarité énergétique, les obstacles sont multiples. Défaut d’accompagnement, système périlleux, nécessité la plupart du temps d’avancer les fonds, reste à charge… Autant d'écueils dans un contexte où le taux de pauvreté, l’inflation et les prix de l'énergie suivent la même tendance : celle d’une hausse.

Néanmoins, l’augmentation des financements et la diminution significative du reste à charge pour les ménages modestes et très modestes, avec les évolutions encore prévues en 2024, montrent la même chose que le cas des Dupont : face à la précarité énergétique, tout espoir n’est pas forcément perdu… à condition d’accélérer la dynamique.

*Chiffres Observatoire national de la précarité énergétique

**OFCE en 2016, Fondation Abbé Pierre en 2013, etc.

***Cette étude de cas est basée sur une simulation d’audit énergétique réalisée en novembre 2023 avec l’outil Cap Renov+ à partir de la méthode 3CL-2021 par un ingénieur thermicien

Auteur Ariane Dumont

À propos de l’auteur

Ariane Dumont

Ariane est responsable des contenus chez isglö. Elle manage notre équipe de rédaction et veille à la qualité de nos articles. Diplômée d'un master Information-Communication, elle a notamment travaillé pendant 2 ans pour des sites dédiés à l'énergie, ce qui l'a sensibilisée aux enjeux énergétiques (consommation, énergies renouvelables, etc.).

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